Formations assurées par Antoine Bonduelle.
D’abord journaliste scientifique et technique, il est consultant sur les technologies énergétiques et climatiques; réviseur-expert depuis 2003 au groupe 3 du GIEC ; fondateur du Réseau Action Climat (RAC) après la COP1 climat (Berlin 1995).
Il est conseillé de s'inscrire pour chacun des modules différents avec horaires et lieux différents, via ce formulaire
Vendredi 23 mai _ 18 h maison des associations Grenoble
« Le malentendu nucléaire" : Ce module pose la question du rôle du nucléaire dans le contexte climatique. Il revient en particulier sur l'argumentaire et l’idéologie du développement durable et de l’écologie, face aux 3 risques nucléaires spécifiques (déchets, accidents, prolifération militaire).
Vendredi 23 mai _ 20h15 Maison des associations Grenoble
« Cher nucléaire » :La crise industrielle mondiale du nucléaire face aux filières renouvelables et à l’efficacité pose la question de l’amortissement de nouveaux réacteurs comme l’EPR2, mais aussi celle du nucléaire prolongé. Il pointe aussi la difficulté pour la France de combiner un souverainisme volontariste sur la construction nucléaire avec les exigences spécifiques à cette industrie face à l'accident. D'autres thèmes peuvent être abordés comme le passage à 100% d'énergies variables, la question des matériaux de la transition... L'expertise d'A. Bonduelle permettrait aussi de déconstruire, ou relativiser, des controverses sur les ENR et la transition énergétique.
Ces 2 modules peuvent être suivis séparement ou à la suite . Une pause repas tiré du sac sera prévue.
Samedi 24 mai 14h 16h30 à la maison des Ecologistes - 18 rue Marcelline Desbordes Valmore à Grenoble (quartier Flaubert, face à la Bifurk) :
Les fondamentaux de la critique du nucléaire, retour sur l’argumentaire écologiste La crise industrielle du nucléaire face aux filières renouvelables Questions et discussions connexes L’opposition au nucléaire serait-elle une lubie de boomers ? Le nucléaire apporte-t-il des réponses sur la question climatique ? Cette formation revient sur trois risques spécifiques à cette industrie (accidents, déchets, prolifération), qui font reposer une bonne partie des risques et des coûts sur les générations futures. La crise persistante du nucléaire en fait une source mineure d’énergie dans la transition en cours pour sortir des hydrocarbures. Des fiascos industriels spectaculaires et une stagnation de la construction en Chine et ailleurs dément les discours entendus en France. Une raison essentielle en est la baisse spectaculaire du coût des technologies renouvelables électriques (éolien, solaire PV, stockage par batteries…). A l’inverse, la logique de l’économie industrielle et les exigences spécifiques à la filière nucléaire freinent tout décollage. Les difficultés de la relance EPR2 française et son report illustrent déjà ces limitations.
Compléments. En complément de cette formation, la discussion s’élargira : aux questions des ressources minérales ; à l’évolution de réseaux électriques vers un fonctionnement à 100% renouvelable ; à la question des mini-réacteurs nucléaires. Ces thèmes pourront aussi faire l’objet de formations ultérieures.